Conclusion

J’ai pu, avec Elias, observer nettement ce dont je suis capable en enseignement, et il reste encore du chemin à faire. Mes cours n’étaient selon moi, pas assez précis et je trouvais que mes explications étaient trop courtes. Cependant, Elias ne les a pas relevé lorsque nous nous voyions hormis le deuxième cours où nous avons discuté sur les améliorations que je pouvais apporter à mes cours, autrement, le sujet n’a pas été évoqué. En conséquence, je ne pense pas que ça l’ai impacté réellement.


Cette expérience fut très plaisante et très instructive, elle m’a forcée a m’ouvrir sur Élias et à comprendre ses difficultés, en ralentissant le rythme notamment durant lorsque nous avons abordés les systèmes d’équations, mais aussi à me replonger dans mes cours de seconde, même si je m’en souvenais assez bien. Je suis en quelques sortes ressorti grandi de cette expérience car j’ai pu accroître certaines qualités telles la patience, la recherche, je devais essayer de trouver le meilleur moyen de faire mes cours afin de pouvoir permettre à Élias de mieux assimiler les notions vues avec lui.


Elias a pu me donner son avis sur les cours, le voici retranscrit ci-dessous : « Tout d’abord, j’aimerais souligner tes explications très claires qui m’ont permis de répondre aux problèmes qui m’étaient posée. Tu as su répondre aux questions que je te posais sans difficultés en étant précis dans tes propos. Je te remercie pour ton enseignement qui m’a permis d’évoluer et d’augmenter mes notes en mathématique. »

Evaluation des Objectifs :

Au travers de ce CAS, je m’étais fixé les objectifs d’apprentissage suivants :
  1. Identifier mes points forts et développer certaines aptitudes : moi qui ne me sentais pas encore pédagogue, je peux dire que j’ai été servi dans la mesure où les débuts ont été assez compliqués. Être fort en maths ne signifie pas savoir faire apprendre les mathématiques ! Je l’ai découvert dès le début et ai dû apprendre à développer ma pédagogie.
  2. Démontrer que des défis ont été relevés et qu’ils sont à l’origine de nouvelles compétences : Elias témoigne de sa satisfaction en fin de parcours (qui a été malheureusement trop court à mon sens), et j’en suis satisfait. Ses compétences se sont améliorées, preuve que transmettre (peut-être autrement), est nécessaire et profitable à tous. Pour ma part, je me suis découvert une nouvelle compétence que j’ai maintenant hâte de développer.
  3. Montrer une aptitude à initier et planifier une expérience CAS : si j’ai réussi à transmettre et développer une nouvelle compétence, j’ai malheureusement connu quelques ratés dans la mise en place (problèmes administratifs, autorisations, etc.). J’en ai pris bonne note et ne manquerai pas pour de prochaines aventures similaires, d’y prendre garde.
  4. Faire preuve d’engagement et de persévérance : malgré l’emploi du temps chargé, nous avons réussi à nous voir régulièrement. On ne parlera pas vraiment ici de persévérance, tant nous avons je crois tous deux pris plaisir à nous retrouver pour ces cours de fortune.
  5. Démontrer des compétences et reconnaître les bénéfices du travail en collaboration : je pensais initialement que ce CAS n’impliquerait pas à proprement parler, de collaboration. Je me trompais ! Car elle a bel et bien eu lieu dans la mesure où les retours que me faisait Elias sont une forme de collaboration en eux-mêmes. Et cela a eu un effet fort bénéfique sur la façon dont j’ai structuré mes interventions et sur ma façon de voir l’organisation d’un mini cours ou d’une séance d’exercices.
  6. Démontrer son engagement dans des questions d’importance mondiale : comme je le disais en introduction, l’importance de ce cours en lui-même n’est pas mondiale. C’est plutôt sa philosophie qui l’est : chacun a droit au savoir et à l’apprentissage ; et cela, gratuitement. C’est peut-être une chose qui se perd de plus en plus aujourd’hui. Alors, donner un peu de son temps libre pour que son prochain ne reste pas dans l’oubli ou l’ignorance, ceci est bien d’importance mondiale !
  7. Reconnaître et réfléchir à l’éthique des choix et des actions : j’aurais pu choisir un CAS solitaire qui n’impliquait que moi ou presque. J’ai choisi ce CAS où je me mettais à la disposition d’un élève, car comme je le disais en introduction, « transmettre » fait partie du minimum éthique que chacun devrait avoir. La transmission est la clé, la base de tout. Je suis fier d’avoir réussi à transmettre un peu de savoir et d’avoir aidé mon apprenant. Merci Elias !