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Lorsque j’ai commencé ce projet en 2023, je n’imaginais pas ce qu’il fallait faire. Je n’avais aucune idée de la façon dont il fallait dérouler l’organisation. Je m’y suis attelé tâche par tâche de façon individuelle, et au cas par cas.

Tout au long du processus, j’ai découvert et approfondi de nombreuses compétences :

• Identifier ses points forts et développer les domaines à améliorer : je suis un éternel optimiste. Pour moi, chaque difficulté/problème a une solution. Et je reste persuadé que ce projet aurait pu voir le jour. 
• Démontrer que des défis ont été relevés et qu’ils sont à l’origine de nouvelles compétences : j’avoue avoir intégré ce projet en mode individuel, coincé dans un emploi du temps exsangue, et parce que mes compères sont d’un autre lycée, ce qui limite la fréquence des communications. Certaines étapes ont été plus qu’un défi pour moi, notamment la recherche de vélos. Cependant, je l’ai réalisée avec succès et j’en suis fier.
• Montrer une aptitude à initier et planifier une expérience CAS : dans ce projet collectif, nous nous sommes trop reposés les uns sur les autres, et sans actions notables. Probablement est-ce dû à un  problème d’organisation/communication et nous n’avons pas su trouver la dynamique nécessaire. Je l’avoue : je ne suis pas un grand communiquant. Mais il faut reconnaître ses faiblesses.
• Faire preuve d’engagement et de persévérance vis à vis des expériences CAS : je l’avoue, j’ai probablement été trop individuel et trop optimiste. Pour moi l’essentiel était la date/salle et le fait d’avoir des vélos. Or le projet ne s’arrête pas à ces 2 éléments.
• Démontrer des compétences et reconnaître les bénéfices du travail en collaboration : ce projet m’a énormément fait évoluer sur le travail en collaboration. Effectivement, un projet de cette envergure, ne peut se faire seul et nécessite un travail collaboratif. Ce projet m’a fait évoluer.
• Démontrer son engagement dans des questions d’importance mondiale : un des plus forts de mes regrets est de ne pas avoir pu apporter ma pierre à l’édifice. En effet, des associations comme la ligue contre le cancer me tiennent particulièrement à coeur pour des raisons personnelles.
• Reconnaître et réfléchir à l’éthique des choix et des actions : la décision de ne pas dérouler cet évènement a été difficile à accepter car le projet me tenait à coeur pour des questions d’éthique et j’étais persuadé qu’il pouvait se dérouler.

J’ai beaucoup appris sur moi, sur la façon dont on doit adresser un projet. Je garde de ce projet que des aspects positifs qui me permettent d’évoluer.