Partie 4 - Vers l’extérieur - Mise à disposition du projet à la communauté

Après plusieurs mois de développement, mon projet avait atteint un stade suffisamment avancé pour être utilisé non seulement par moi, mais aussi par d’autres. À ce moment-là, l’idée a commencé à émerger : pourquoi ne pas le partager ? Après tout, le simulateur de trajectoire que j’avais construit pouvait servir à d’autres élèves, enseignants ou passionnés de physique.

La première étape a été de mettre le projet en ligne, sur un serveur accessible via un nom de domaine. J’ai utilisé un hébergement que je gérais moi-même, avec un nom de domaine personnel, ce qui m’a permis de configurer un environnement Docker avec une base de données, un reverse proxy, le backend Symfony et le frontend. Le site est devenu accessible à l’adresse : padr.fr/rocket

Une fois le site accessible publiquement, j’ai commencé à en parler autour de moi. J’ai présenté le projet à deux enseignants, qui y ont vu un outil pédagogique intéressant pour illustrer les notions de poussée, de vitesse, de gravité, et pour montrer ce que signifie concrètement résoudre une équation différentielle. Le simulateur est interactif, les données sont personnalisables, et le code source est lisible. Cela en fait une ressource utile en classe ou en atelier scientifique, surtout pour les lycéens.

En parallèle, j’ai publié le code sur une plateforme de gestion de version (GitHub), avec une documentation minimale pour expliquer le fonctionnement du projet, la structure des entités, les routes d’API, et quelques instructions d’installation. Le but n’était pas d’en faire une plateforme publique très fréquentée, mais simplement de rendre le projet transparent et accessible à d’autres développeurs ou curieux. Cela m’a aussi permis de formaliser mon travail en expliquant mes choix techniques et en structurant mieux mon dépôt.

J’ai reçu quelques retours positifs, parfois techniques, parfois pédagogiques. Certains m’ont proposé des améliorations, d’autres m’ont félicité pour la clarté de l’interface. Ces échanges m’ont montré que le projet avait dépassé le cadre personnel pour devenir quelque chose de potentiellement utile à une petite communauté.

Cette ouverture m’a aussi fait prendre conscience d’une chose : lorsque l’on met son travail à disposition, on se met à la place de l’utilisateur. On pense à la documentation, à l’ergonomie, à la robustesse. Ce n’est plus un simple « projet d’élève », c’est un outil que d’autres vont utiliser, critiquer, voire améliorer. Cela change profondément la façon de concevoir et de maintenir un projet.

Projet sur Github

Synthèse

Partager mon projet m’a permis de franchir une nouvelle étape : celle du service. J’ai compris que ce que je construisais pouvait avoir une utilité concrète pour d’autres, en particulier dans le domaine de l’éducation. Cela m’a donné envie de continuer à améliorer le projet, non seulement pour moi, mais pour les autres. C’est aussi ce qui a amorcé la réflexion développée dans l’article suivant.