Les projets CAS ont été pour moi une expérience exigeante mais enrichissante. Ils m’ont apporté de la rigueur, aussi bien dans la conduite des projets que dans la rédaction des comptes-rendus. J’ai appris que pour avancer efficacement, il fallait être organisé, savoir planifier à long terme, respecter des échéances et parfois accepter de sortir de sa zone de confort.

Chaque CAS a représenté une difficulté différente. Le projet de tutorat en mathématiques m’a appris à transmettre des connaissances avec pédagogie et à m’adapter au niveau d’un autre élève. Le projet d’installation d’un serveur web m’a poussé à développer des compétences techniques dans un domaine que je connaissais peu. La préparation au marathon m’a confronté à des limites physiques que je ne soupçonnais pas, et m’a obligé à construire une discipline d’entraînement sérieuse. Le projet de marathon vélo, quant à lui, n’a pas abouti : nous avons finalement décidé d’abandonner son organisation. Cette décision, difficile à prendre, m’a aussi appris que certains projets ne se déroulent pas toujours comme prévu, et qu’il faut parfois savoir réévaluer ses priorités.

Mon projet long a finalement été celui de la simulation de trajectoire de fusée. Il a pris une ampleur plus grande que je ne l’avais imaginé, en mobilisant à la fois des compétences en physique, en programmation, et en gestion de projet. Cela m’a permis de mener une initiative poussée de bout en bout, en autonomie, en tenant compte des imprévus. Il m’a également permis d’envisager une dimension sociale en discutant avec d’autres internautes passionnés, et j’y ai associé une dimension communautaire en le transformant en projet Open Source, disponible sur Github, utilisable par les passionnés de la terre entière.

Même si je n’ai pas toujours éprouvé une passion immédiate pour chaque activité, je reconnais aujourd’hui l’utilité de ce parcours. Les CAS m’ont appris à m’engager, à tenir mes objectifs dans la durée, et à faire face à des situations variées, parfois loin de mes habitudes scolaires. Avec du recul, je garde un souvenir globalement positif de cette expérience, qui m’a apporté des compétences utiles pour la suite de mon parcours, aussi bien dans mes études que dans ma future vie professionnelle.